Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture — Paroisses Catholiques de Nanterre - Cathédrale Sainte-Geneviève

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Paroisses catholiques de Nanterre
Menu

Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture

« Pendant combien de temps, nous, chrétiens, laisserons-nous défigurer le visage du Christ sans réagir ? » L'ACAT, mouvement oecuménique, se donne pour but de combattre la torture partout dans le monde, sans distinction idéologique, ethnique ou religieuse.

Action des Chrétiens pour l’ Abolition de la Torture : ACAT

A l'origine

À l’origine de l’ACAT, il y a deux femmes, qui avaient entendu la conférence d’un pasteur italien, « Tullio Vinay . Celui-ci témoignait des tortures répétées qu’il avait vues et en appelait aux chrétiens : « Pendant combien de temps, nous, chrétiens, laisserons-nous défigurer le visage du Christ sans réagir ? ». Bouleversées par cet appel et par celui de l’Esprit, elles décident de s’engager dans la lutte contre la torture. Elles y consacreront leur vie…. Membres de l’Église réformée, et aussi d’Amnesty international, elles choisissent de mobiliser particulièrement les chrétiens, parce qu’elles considèrent que le message de l’Évangile est incompatible avec la torture. Elles réunissent autour d’elles quelques amis Protestants, Catholiques et Quakers.
Elles persuadent Guy Aurenche, un jeune avocat parisien catholique de les aider à mettre en place une association Chrétienne œcuménique.
Des orthodoxes ne tarderont pas à les rejoindre.

Vocation oecuménique

La vocation œcuménique, jamais démentie, de l’ACAT est née. C’est en Juin 1974 qu’une quarantaine de chrétiens démarre l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) à Versailles, parmi eux un prêtre, Pierre Toulat, et les membres de la communauté des diaconesses de Versailles.
Ce sera donc une association pour l’Action dont le premier rôle est d’agir et d’informer les diverses communautés Chrétiennes, et les Églises, des horreurs perpétrées dans le monde entier.

Un but : combattre la torture

L’ACAT se donne pour but de combattre la torture partout dans le monde, sans distinction idéologique, ethnique ou religieuse. Par la suite en octobre 1982, l’ACAT ajoute à son mandat originel la lutte contre la peine de mort.
L’ACAT connaît un essor rapide et de nombreux chrétiens rejoignent le mouvement. En 1992, l’ACAT est reconnue d’utilité publique par décret publié au Journal Officiel.
Son combat, inlassable, prend de l’ampleur ; surtout au niveau international : Avec la Fédération internationale de l’ACAT ( FI.ACAT ) qui a pour mission de représenter les ACAT du monde entier dans les organismes internationaux ( ONU, Conseil de l’Europe, Commission Africaine des droits de l’homme). Etc.…

Les actions

Aujourd’hui, l’action de l’ACAT-France par ses 10 000 militants permet de mettre fin au calvaire de plus 200 personnes chaque année dans le monde. L’ACAT est soutenue en plus par un réseau de 15 000 donateurs, qui lui donnent ses moyens d’action.
Le moyen d’action est simple : il s’agit d’envoyer une ou deux fois par mois une lettre dont nous recevons le modèle, à un chef d’état dont une enquête a prouvé avec précision que des exactions se passent dans son pays.
Pour être informés des actions et des libérations, nous recevons un journal tous les deux mois appelé le « courrier de l’ACAT ». Tous les ans au cours de l’assemblée générale, l’ACAT demande à un prisonnier libéré grâce à son action de venir témoigner de ce qu’il a vécu et de ce que l’action de l’ACAT lui a apporté.

Contact :

http://www.acatfrance.fr/